IMT Atlantique est une des plus prestigieuses Grandes Ecoles d’ingénieur françaises dans le domaine des Technologie de l’Information et de la Communication. IMT Atlatique est membre du Lab-STICC, le laboratoire des Sciences et Technologies de l’Information, de la Communication et de la Connaissance. Il s’agit d’une Unité Mixte de Recherche entre Télécom Bretagne, le CNRS, l’Université de Bretagne Occidentale et l’Université de Bretagne Sud. Il est structuré autour de trois pôles : Micro-Onde et Matériaux (MOM), communication, architecture, circuits et systèmes (CACS) et Connaissance, Information, Décision (CID). L’équipe TOMS, participant à ce projet, a plus spécifiquement dévelopé une expertise reconnue dans le domaine du traitement statistique du signal, de la télédétection satellitaire. Cette expertise a conduit à la participation et au portage de nombreux programmes scientifiques nationaux et internationaux (e.g., “pole Mer”/DGE project MODENA, (2008-2010), ANR MN EMOCEAN (2013-2016), projet FUI MCGS (209-2012), projet INDESO (2014-2017)) et le développement de collaborations académiques nationales (e.g., CNES, Ifremer, INRIA,..) et internationales (IMARPE, OUC, Univ. Trieste, URI,...) et industrielles (e.g., ACRI-ST, CLS, GESMA, THALES, iXBlue,...). L’équipe TOMS, évaluée A+ par l’AERES, coordonne également le GIS Bretel (Bretagne Télédétection) en lien avec la station opérationnelle de réception de données satellitaire VIGISAT.
L’université de Rennes 1 (UR1) est reconnue à l’échelle internationale comme l’une des meilleures universités scientifiques françaises. Son activité de recherche est organisée selon quatre domaines majeurs: mathématiques et TIC, sciences de la vie, sciences de la matière, et sciences sociales et humanités. L’UR1 compte 27 000 étudiants, 3 700 employés (dont 1830 enseignants et enseignants chercheurs), 32 unités de recherche associés aux centres de recherches nationaux (INSERM, CNRS, INRA et INRIA). L’UR1 délivre environ 250 thèses de doctorats chaque année. L’UR1 a été impliqué dans 43 projets européens FP7 et dans de nombreuses autres initiatives de recherches européennes telles que l’EIT Digital et le programme en cours Erasmus Mundus Master. L’université de Rennes 1 est une tutelle du laboratoire RISA (Institut de Recherche en Informatique et Systèmes Aléatoires), une unité mixte de recherche CNRS, INSA de Rennes, ENS de Rennes, Université Bretagne Sud, IMT Atlantique, et INRIA. Les missions de l’IRISA inclut l’excellence scientifique, le transfert technologique et vers l’enseignement supérieur. A travers 41 équipes, l’IRISA a pour axe principal de recherche le champ des sciences de l’information et de la communication. Ses priorités scientifiques incluent la bio-informatique, la sécurité, les nouvelles architectures manycore, cloud) et la réalité virtuelle. L’IRISA compte 120 enseignants-chercheurs, 100 chercheurs, 80 personnels administratifs et 250 étudiants en thèse. L’IRISA est fortement intégré dans le paysage régional de la recherche (cluster Images et Réseaux, Labex CominLab, IRT B-COM, Ouest-Génopole, PRES UEB). L’IRISA participe à de nombreux projets financés par l’ANR et projets européens. Des collaborations importantes sont en place avec le monde industriel (start-ups, PME et plus grosses entreprises). Plusieurs entreprises ont été créées à partir de travaux initiés à l’IRISA.
L’équipe MYRIADS (https://team.inria.fr/myriads) mène des recherches sur la conception et la mise en œuvre de systèmes distribués autonomes avec un focus sur le cloud computing. Les grands axes de nos recherches sont la décentralisation des clouds, leur sécurité, leur efficacité en énergie et le traitement de données en leur sein. MYRIADS a une longue expérience dans la gestion et la participation à des projets collaboratifs au niveau national et international.
L'Université de Bretagne Sud (UBS) est une université pluridisciplinaire colocalisée à Vannes et Lorient. Elle fait partie de la COMUE Bretagne Loire. Elle dispense un enseignement de haute qualité en Sciences et Techniques, Sciences Sociales, Droit, Arts et Littérature. Elle est constituée de 13 départements de recherche dont 5 Unités Mixtes de Recherche CNRS. L'UBS accueille dans ses locaux une partie de l'UMR IRISA décrite plus haut. Au sein de l'IRISA, l'équipe OBELIX (www.irisa.fr/obelix) mène des recherches dans les domaines du traitement d'image et de l'apprentissage statistique appliqués à la télédétection.
CLS est experte des services de surveillance maritime basés sur des technologies spatiales et a 30 ans d’expérience dans la fourniture de services à des gouvernements, industries et à la communauté scientifique. En tant que filiale de l’agence spatiale française (CNES) et fournisseur de services satellitaires d’information maritime, CLS répond aux besoins d’une large gamme de clients pour la surveillance environnementale, la gestion durable des ressources marines, la sécurité et la surveillance maritime. Une caractéristique essentielle de CLS est sa capacité à utiliser tout type de données provenant de systèmes institutionnels ou civiles (satellitaires ou terrestre), à les traiter, les fusionner à partir d’algorithmes spécifiques et les diffuser aux utilisateurs finaux.
CLS est engagée depuis plusieurs années dans différentes activités R&D et opérationnelles en rapport avec la collecte et le traitement de données AIS par satellite. Cette technologie devient un élément essentiel de la surveillance maritime. En effet, l’information AIS est extrêmement riche et est diffusée par une large gamme de navires (petits et grands, classes A & B) ce qui la rend utile pour tout type d’activité liée à la surveillance maritime. Néanmoins de nombreux enjeux techniques restent à lever concernant le traitement et l’analyse massifs de cette donnée et CLS y contribue en tant que partenaire clé de l’Agence Européenne de Sécurité Maritime (EMSA) et de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) dans ce domaine. En Europe, CLS est opérateur du European SAT-AIS Data Processing Centre (DPC) qui traite et enrichit la donnée SAT-AIS distribuée aux institutions européennes via l’EMSA. Par ailleurs, CLS est capable d’appliquer des traitements spécifiques (brevets CLS/CNES) afin d’améliorer la qualité de service et l’intégrité des données (http://www.sat-ais.org/).
CLS est impliquée depuis plusieurs années dans différentes activités R&D et opérationnelles de traitement de données d’observation de la Terre (EO) pour la surveillance maritime. CLS promeut l’usage d’images d’observation de la Terre dans ce domaine depuis le début des années 2000. CLS opère une station de réception de données SAR sur Kerguelen (Sud de l’océan indien) pour la surveillance de pêche illégale depuis 2002. CLS a démontré l’utilisation de données SAR pour la surveillance de pollution marine par hydrocarbures au travers du projet EU/FP6/MARCOAST. Cette démonstration a conduit au dévelopement du service paneuropéen de surveillance de pollution CleanSeaNet dirigé par l’EMSA (CLS est un des fournisseurs de service opérant le service). CLS intervient également sur les missions satellites Sentinel-1 et Sentinel-3 (définition des produits et développement des outils de production opéré par leur segment sol). CLS intervient également dans l’exploitation de ces missions et est responsable notamment des centres de contrôles de performance des missions et produits (Mission Performance Centre) pour Sentinel-1, et Sentinel-3. CLS est responsable du centre de production de données SRAL de la mission Sentinel-3. Enfin, CLS exploite la station de réception VIGISAT qui permet de de recevoir et traiter des données SAR depuis les satellites Sentinel-1 et RadarSat-2 (en temps réel) et l’ensemble des missions SAR civiles (en temps différé) pour des applications maritimes à l’échelle mondiale.